L'anesthésie générale
vidéo anesthésie générale
Attention à 0,54s pour les hypnotiques c'est bien endormir le patient et non pas immobiliser comme je l'ai dit...
L'anesthésie générale est un acte médical ayant pour but d'immobiliser le patient grâce à une perte de conscience, un « blocage » des sensations douloureuses et dans certains cas une paralysie musculaire, celle-ci permet donc en règle général des interventions chirurgicales sans que le patient en ait un quelconque souvenir.
Pour ce type d'anesthésie on est amené à utiliser trois types de produits:
-les hypnotiques qui amènent à une perte de conscience et à une absence de mémorisation (endormir).
-les analgésiques inhibant la douleur.
-les myorelaxants inhibant la réponse motrice, ce qui signifie qu'ils empêchent les muscles de fonctionner et donc d'atténuer le tonus musculaire.
Nous allons maintenant voir la manière d'agir de chacun:
1. Les hypnotiques
Premièrement les hypnotiques, qui sont soit injectés par intraveineuse et donc à l'aide d'une seringue, soit par inhalation du patient quand ceux-ci sont sous formes de liquide vaporisés et donc nécessitant un masque. Bien qu'il y ait différentes injections possibles, le mode de fonctionnement de ces anesthésiques reste sensiblement le même. En effet, ceux-ci agissent sur le récepteur GABA de type A se trouvant dans le cerveau en se fixant dessus,
Attention à 0,54s pour les hypnotiques c'est bien endormir le patient et non pas immobiliser comme je l'ai dit...
L'anesthésie générale est un acte médical ayant pour but d'immobiliser le patient grâce à une perte de conscience, un « blocage » des sensations douloureuses et dans certains cas une paralysie musculaire, celle-ci permet donc en règle général des interventions chirurgicales sans que le patient en ait un quelconque souvenir.
Pour ce type d'anesthésie on est amené à utiliser trois types de produits:
-les hypnotiques qui amènent à une perte de conscience et à une absence de mémorisation (endormir).
-les analgésiques inhibant la douleur.
-les myorelaxants inhibant la réponse motrice, ce qui signifie qu'ils empêchent les muscles de fonctionner et donc d'atténuer le tonus musculaire.
Nous allons maintenant voir la manière d'agir de chacun:
1. Les hypnotiques
Premièrement les hypnotiques, qui sont soit injectés par intraveineuse et donc à l'aide d'une seringue, soit par inhalation du patient quand ceux-ci sont sous formes de liquide vaporisés et donc nécessitant un masque. Bien qu'il y ait différentes injections possibles, le mode de fonctionnement de ces anesthésiques reste sensiblement le même. En effet, ceux-ci agissent sur le récepteur GABA de type A se trouvant dans le cerveau en se fixant dessus,
Organisation tridimensionnelle des récepteurs GABA de type A
afin de rendre ces récepteurs plus sensibles au neurotransmetteur qu'ils réceptionnent,( l'acide gamma-aminobutyrique GABA). Ce neurotransmetteur ayant un rôle inhibiteur, il empêche le nombre de messages (potentiels d'action) nécessaires à la transmission de l'information, de se former. La sensibilité dorénavant accrue de ces récepteurs va entrainer la création de beaucoup plus de messages inhibiteurs après la synapse. Enfin les neurones recevant plus de potentiels post-synaptiques inhibiteurs que d'activateurs (tous les potentiels d'actions, qui ne sont justement pas inhibiteurs comme celui formé par le GABA et son récepteur), aucuns potentiels d'actions et donc d'informations ne sont créés. On peut donc dire pour résumer que les hypnotiques sont des activateurs des voies inhibitrices au niveau du cortex cérébral.
afin de rendre ces récepteurs plus sensibles au neurotransmetteur qu'ils réceptionnent,( l'acide gamma-aminobutyrique GABA). Ce neurotransmetteur ayant un rôle inhibiteur, il empêche le nombre de messages (potentiels d'action) nécessaires à la transmission de l'information, de se former. La sensibilité dorénavant accrue de ces récepteurs va entrainer la création de beaucoup plus de messages inhibiteurs après la synapse. Enfin les neurones recevant plus de potentiels post-synaptiques inhibiteurs que d'activateurs (tous les potentiels d'actions, qui ne sont justement pas inhibiteurs comme celui formé par le GABA et son récepteur), aucuns potentiels d'actions et donc d'informations ne sont créés. On peut donc dire pour résumer que les hypnotiques sont des activateurs des voies inhibitrices au niveau du cortex cérébral.
Schéma du fonctionnement des anesthésiques hypnotiques:
2. Les analgésiques
-Deuxièmement les analgésiques, qui sont couplés durant l'anesthésie générale avec les hypnotiques, car lors d'opérations chirurgicales par exemple, des stimulations douloureuses sont exécutées, cela va donc augmenter le nombre de potentiels post-synaptiques activateurs, susceptible de dépasser le nombre de potentiels post-synaptiques inhibiteurs et par conséquent réveiller le patient. De plus la stimulation douloureuse entraine une réponse réflexe au niveau du système cardio-vasculaire avec une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle qui est potentiellement dangereuse. Les analgésiques sont là pour remédier à ces problèmes, en effet on utilise des médicaments antalgiques (analgésiques) tous dérivés de la morphine, par injection donc à l'aide d'une seringue tout du moins lors de cet acte médical. Ces substances vont se lier à leur récepteur c'est à dire les récepteurs opioïdes (ou opiacés).
Cette liaison va activer dans le système nerveux central des neurones dont le rôle est d'inhiber la transmission de la douleur dans les neurones sensitifs (nociceptifs concernant la douleur). Les neurones ayant cette propriété sont les interneurones enképhalinergique (c'est eux qui ont un nom imprononçable, si vous vous ennuyez trop essayez de le dire 3 fois très vite), ceux-ci émettent un neurotransmetteur, l'enképhaline, qui lui aussi vient se fixer sur les récepteurs opiacés afin d'inhiber les messages nociceptifs se dirigeant vers le cerveau.
Schéma représentant l'action des interneurones enképhalinergiques
3. Les myorelaxants
Troisièmement les myorelaxants, qui ne sont utilisés que dans certains cas, en effet, l'association des hypnotiques et des analgésiques est telle qu'elle permet un grand nombre d'interventions. Cependant lors de certaines opérations le tonus musculaire persistant présent dans la période de repos, malgré l'immobilité du patient peut gêner le chirurgien. On est donc amener à utiliser un curare, celui-ci est un médicament ayant un effet semblable à la substance appelée curare provenant d'une plante et ayant pour propriété d'entrainer une paralysie musculaire. Un curare une fois injecté est amené à se fixer au niveau des plaques motrices (une synapse neuro-musculaire), sur les récepteurs nicotiniques fixant habituellement de l'acétylcholine provenant du motoneurone (neurone dont l'axone permet d'innerver les fibres musculaires d'un muscle, son corps cellulaire étant au niveau du système nerveux central). Ce fixage habituel permet alors une dépolarisation (due à l'ouverture des canaux sodiques, qui sont des canaux ioniques) dans la cellule musculaire ce qui entrainera une sollicitation du muscle.
Les canaux sodiques
Cependant le curare étant déjà présent sur ces récepteurs, celui-ci va incapacité l'acétylcholine en empêchant toute réaction entre-elle et son récepteur ce qui provoquera alors l'effet désiré la paralysie musculaire
Cependant le curare étant déjà présent sur ces récepteurs, celui-ci va incapacité l'acétylcholine en empêchant toute réaction entre-elle et son récepteur ce qui provoquera alors l'effet désiré la paralysie musculaire
Hormis ceci, les curares en plus d'aider le chirurgien viennent grandement faciliter l'intubation. Cela consiste à placer un tube relié à un respirateur dans la trachée du patient, pour que celui-ci puisse respirer, car les hypnotiques et les morphiniques (analgésiques) sont de forts dépresseurs respiratoire, qui plonge l'anesthésié dans un état «d'apnée». Pour réaliser cette opération permettant de souffler de l'oxygène dans les poumons du malade et donc qu'il survive. Il nous faut apercevoir la trachée par la bouche à l'aide d'un instrument le laryngoscope, cette action est d'autant plus aidé par un relâchement des muscles pharyngés dû au curarisant.
Organisation tridimensionnelle des récepteurs nicotiniques