Les risques des deux anesthésies
Concernant l’anesthésie en général, il existe des risques communs:
-Celui d’une réaction allergique à la substance absorbée. Par exemple les curares, et les antibiotiques (utilisés avant l’incision chirurgicale pour diminuer le risque d’infection) sont les médicaments qui favorisent le plus les réactions allergiques.
-Il y a également les problèmes liés à la pathologie du patient: comme des hémorragies dues à l’état du patient arrivant a hôpital. Il en existe aussi bien d'autres, comme des problèmes pulmonaires (dus à de l'asthme ou une bronchite..), des problèmes cardiaques (troubles du rythme cardiaque) et bien d'autres...
C’est pour éviter ces risques que l’anesthésiste fait passer des examens au patient avant une anesthésie, cela lui permet d’évaluer l’état de santé du patient et d’éviter une anesthésie qui ne serait pas supportée.
-Celui d’une réaction allergique à la substance absorbée. Par exemple les curares, et les antibiotiques (utilisés avant l’incision chirurgicale pour diminuer le risque d’infection) sont les médicaments qui favorisent le plus les réactions allergiques.
-Il y a également les problèmes liés à la pathologie du patient: comme des hémorragies dues à l’état du patient arrivant a hôpital. Il en existe aussi bien d'autres, comme des problèmes pulmonaires (dus à de l'asthme ou une bronchite..), des problèmes cardiaques (troubles du rythme cardiaque) et bien d'autres...
C’est pour éviter ces risques que l’anesthésiste fait passer des examens au patient avant une anesthésie, cela lui permet d’évaluer l’état de santé du patient et d’éviter une anesthésie qui ne serait pas supportée.
L'anesthésie générale est en elle-même un acte médical, cependant elle comporte des risques, ce qui est compréhensible lorsque l'on sait que les anesthésiants utilisés peuvent être des dérivés de venin de plante, d'animaux ou bien encore de substances à partir desquelles les drogues sont synthétisées (pavot ou somnifère par exemple).
En voici quelques exemples:
-L'impossibilité de ventiler: comme expliqué précédemment l'anesthésie générale empêche le patient de respirer, il faut donc impérativement insuffler du dioxygène dans les poumons de celui-ci. Cependant cette opération est parfois impossible pour des raisons anatomiques diverses. Enfin, nous savons maintenant repérer ce genre d'inconvénient et y remédier grâce à certaines méthodes, comme une anesthésie locale ou une intubation vigile (intubation du patient à l'aide d'un fibroscope, puis une fois intubé on l'endort) par exemple. Mais parfois il y a quand même certaines difficultés d'intubation; et malgré les nombreuses techniques pour éviter ce problème de ventilation, les probabilités de décès dues à ce risque ne sont pas nulles.
-L'inhibition du système cardio-vasculaire: les produits de l'anesthésie générale entrainent une chute de la pression artérielle, effet problématique pouvant causer le décès. Pour remédier à cet inconvénient, on utilise des médicaments permettant d'à nouveau équilibrer le système cardio-vasculaire. Cependant les personnes âgées présentant des problèmes cardiaques, ont une réponse de rejet de leur organisme suite à l'absorption de l'une de ces substances. C'est pour cela que l'on contre-indique l'anesthésie à des patients dont on pense que le système cardio-vasculaire ne la supportera pas.
-L'inhibition du tonus du sphincter inférieur de l’œsophage et des réflexes pharyngés:lorsque la perte de tonus et de reflexe sont coordonnées comme lors d'une anesthésie, il y a un risque que le patient allongé rejette le contenue de son estomac qui redescend ensuite dans ses poumons. Cette chute d'aliments et de sucs gastriques extrêmement acides entraine alors une infection du poumon pouvant être grave, ce risque est appelé l'inhalation. C'est pour cela qu'on anesthésie toujours a jeun. Cependant durant les anesthésies d'urgences, nous n'avons pas le temps de s'assurer que la victime soit a jeun, c'est pour cela qu'il existe des méthodes permettant d'endormir et d'intuber rapidement afin que le patient n'ait pas le temps de vomir. Ces stratégies ne sont malheureusement pas toujours efficaces.
Les anesthésies générales étant parfois déconseillées à cause de la condition du patient. Nous sommes amenés à utiliser des anesthésies locales ou locorégionales. Cependant, même si parfois les patients se sentent rassurés d’être éveillés, leur utilisation n’est pas sans risques. En voici quelques exemples selon l’ALR périphérique ou l’ALR centrale :
-Durant l’ALR centrale, le risque majeur est celui de l’hypotension, en effet l’introduction de l’anesthésique local dans le liquide céphalo-rachidien (celui dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière) entraine le blocage du système nerveux sympathique qui est à l’origine du maintien de la pression artérielle.
-Durant l’ALR périphérique, le risque le plus fréquent est celui du passage en grande quantité de l’anesthésique dans la circulation sanguine. En effet, les anesthésiques locaux sont des substances engendrant le blocage des canaux responsable de la dépolarisation des neurones, mais également de celles des cellules cardiaques. Les effets toxiques se manifestent sous forme de convulsion et d’arrêts cardiaques (blocage de la dépolarisation des cellules cardiaques). Ce risque est commun à l’AL (anesthésie locale), en effet l’anesthésie locale et l’ALR périphérique sont semblables en certains points, si on exclut le champ d’action et la durée. Enfin on peut dire que ce risque est souvent dû à une mauvaise injection, dans une veine ou une artère par exemple.
En voici quelques exemples:
-L'impossibilité de ventiler: comme expliqué précédemment l'anesthésie générale empêche le patient de respirer, il faut donc impérativement insuffler du dioxygène dans les poumons de celui-ci. Cependant cette opération est parfois impossible pour des raisons anatomiques diverses. Enfin, nous savons maintenant repérer ce genre d'inconvénient et y remédier grâce à certaines méthodes, comme une anesthésie locale ou une intubation vigile (intubation du patient à l'aide d'un fibroscope, puis une fois intubé on l'endort) par exemple. Mais parfois il y a quand même certaines difficultés d'intubation; et malgré les nombreuses techniques pour éviter ce problème de ventilation, les probabilités de décès dues à ce risque ne sont pas nulles.
-L'inhibition du système cardio-vasculaire: les produits de l'anesthésie générale entrainent une chute de la pression artérielle, effet problématique pouvant causer le décès. Pour remédier à cet inconvénient, on utilise des médicaments permettant d'à nouveau équilibrer le système cardio-vasculaire. Cependant les personnes âgées présentant des problèmes cardiaques, ont une réponse de rejet de leur organisme suite à l'absorption de l'une de ces substances. C'est pour cela que l'on contre-indique l'anesthésie à des patients dont on pense que le système cardio-vasculaire ne la supportera pas.
-L'inhibition du tonus du sphincter inférieur de l’œsophage et des réflexes pharyngés:lorsque la perte de tonus et de reflexe sont coordonnées comme lors d'une anesthésie, il y a un risque que le patient allongé rejette le contenue de son estomac qui redescend ensuite dans ses poumons. Cette chute d'aliments et de sucs gastriques extrêmement acides entraine alors une infection du poumon pouvant être grave, ce risque est appelé l'inhalation. C'est pour cela qu'on anesthésie toujours a jeun. Cependant durant les anesthésies d'urgences, nous n'avons pas le temps de s'assurer que la victime soit a jeun, c'est pour cela qu'il existe des méthodes permettant d'endormir et d'intuber rapidement afin que le patient n'ait pas le temps de vomir. Ces stratégies ne sont malheureusement pas toujours efficaces.
Les anesthésies générales étant parfois déconseillées à cause de la condition du patient. Nous sommes amenés à utiliser des anesthésies locales ou locorégionales. Cependant, même si parfois les patients se sentent rassurés d’être éveillés, leur utilisation n’est pas sans risques. En voici quelques exemples selon l’ALR périphérique ou l’ALR centrale :
-Durant l’ALR centrale, le risque majeur est celui de l’hypotension, en effet l’introduction de l’anesthésique local dans le liquide céphalo-rachidien (celui dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière) entraine le blocage du système nerveux sympathique qui est à l’origine du maintien de la pression artérielle.
-Durant l’ALR périphérique, le risque le plus fréquent est celui du passage en grande quantité de l’anesthésique dans la circulation sanguine. En effet, les anesthésiques locaux sont des substances engendrant le blocage des canaux responsable de la dépolarisation des neurones, mais également de celles des cellules cardiaques. Les effets toxiques se manifestent sous forme de convulsion et d’arrêts cardiaques (blocage de la dépolarisation des cellules cardiaques). Ce risque est commun à l’AL (anesthésie locale), en effet l’anesthésie locale et l’ALR périphérique sont semblables en certains points, si on exclut le champ d’action et la durée. Enfin on peut dire que ce risque est souvent dû à une mauvaise injection, dans une veine ou une artère par exemple.